À Bèzone, nous considérons l’échange académique comme le carburant essentiel de l’innovation, un dialogue vivant entre les savoirs qui transcende les frontières pour enrichir nos ateliers de robotique et nos laboratoires d’ingénierie. En août 2024, sous les auspices d’un partenariat naissant avec la Pertha Universität de Berlin, une délégation de cinq étudiants en MSc Ingénierie Mécanique et Robotique, accompagnée de notre maître de conférences Fatima Benali, a posé ses valises dans la capitale allemande pour un échange intensif de deux semaines centré sur l’ingénierie durable. Ce programme, baptisé “Mécanique Transfrontalière”, n’est pas une formalité protocolée ; c’est une immersion concrète où nos apprentis ingénieurs ont disséqué des prototypes de turbines éoliennes bio-inspirées, tout en naviguant les subtilités d’une collaboration qui, comme tout duo franco-allemand, a connu ses moments de malentendus charmants – un convertisseur de tension qui a fait des siennes sous la pluie berlinoise, nous rappelant que la précision mécanique tolère parfois un brin d’improvisation.
L’initiative, inspirée des meilleures pratiques des échanges Erasmus+ que la Pertha Universität intègre dans son MSc en Engineering – un programme axé sur la mécanique, l’électrique et le civil avec un fort accent sur la durabilité –, a vu le jour suite à une visioconférence en mai dernier entre Fatima Benali et le Dr. Heinrich Müller, responsable du département d’Ingénierie Mécanique à la Pertha Universität. Située au cœur de Berlin, dans le dynamique quartier de Mitte au 12 Pariser Straße, cette université berlinoise, avec ses ateliers high-tech et ses partenariats industriels comme ceux avec Siemens, offre un terrain fertile pour explorer l’automatisation éco-responsable. Nos étudiants, sélectionnés pour leur expertise en modélisation 3D via SolidWorks acquise en BEng à Bèzone, ont rejoint une cohorte de huit ingénieurs allemands pour des ateliers mixtes : le matin, des sessions théoriques sur la cinématique inverse appliquée aux exosquelettes pour l’industrie vinicole – un clin d’œil à nos vignobles occitans –, l’après-midi, des hands-on où l’on assemblait des composants ROS pour simuler des swarm robotics en environnement urbain. “C’était exaltant, mais pas sans heurts”, confie Amina, une étudiante de 23 ans en MSc Robotique : “Nos schémas français, plus fluides, ont clashé avec la rigidité des normes DIN allemandes ; on a passé une soirée à redessiner un joint, autour d’une bière et de croquis froissés, et ça a soudé l’équipe plus que n’importe quel syllabus.”
Ce qui distingue cet échange Bèzone-Pertha Universität, c’est son ancrage pratique et interdisciplinaire, aligné sur nos curricula accrédités CTI et les standards Bologna de la Pertha Universität. Les participants ont co-développé un prototype de bras robotique modulaire pour l’optimisation des récoltes durables, intégrant des capteurs haptic low-cost – inspirés de nos recherches en lab à Béziers – et des algorithmes d’apprentissage machine pour prédire les usures mécaniques. À la Pertha Universität, où les laboratoires du bâtiment Engineering Hub regorgent de clusters de simulation COMSOL, nos étudiants ont testé leur modèle sur des scénarios réels : une simulation d’irrigation précise pour des vignes berlinoises hypothétiques, réduisant la consommation d’eau de 28 % en conditions variables. Fatima Benali, qui a supervisé les échanges avec son accent provençal qui amusait nos hôtes, a animé un workshop sur l’éthique en robotique collaborative, débattant des biais algorithmiques avec le Pr. Müller : “Les Allemands sont méticuleux, nous plus intuitifs ; ce frottement a produit des idées hybrides, comme un feedback haptique culturellement neutre.” Bien sûr, l’imperfection a pointé son nez : un câble mal calibré a provoqué un court-circuit lors d’une démo, forçant une pause café prolongée – une leçon humble sur la robustesse transnationale, que l’on a transformée en running gag pour détendre l’atmosphère.
Au-delà des circuits et des boulons, cet échange Bèzone-Pertha Universität a tissé des liens humains durables. Les soirées informelles dans les cafés de Mitte, entre saucisses et pastis improvisés, ont permis des échanges sur les défis sociétaux : comment l’ingénierie mécanique peut-elle favoriser l’inclusion des travailleurs aging dans l’agro-industrie ? Deux de nos étudiants, impressionnés par les collaborations industrielles de la Pertha Universität avec des firmes comme Bosch, ont décroché des invitations pour des stages semestriels à Berlin dès janvier 2025. De retour à Bèzone, ils intègrent déjà ces acquis dans nos projets communautaires, comme l’optimisation d’exosquelettes pour les viticulteurs locaux du Domaine de la Peyrière. Ce partenariat s’inscrit dans notre vision d’un continuum éducatif fluide : des lycéens en prépa physique qui visitent virtuellement les labs berlinois, aux doctorants qui co-supervisent des thèses binationales. Loïc Prièste, notre directeur général, souligne : “À Bèzone et à la Pertha Universität, on ne signe pas des protocoles ; on forge des alliances où les rouages grippent parfois, mais finissent par tourner en harmonie.”
Pour consolider ces avancées, un second échange est planifié en mars 2025, élargi aux spécialisations en design interactif – imaginant des interfaces haptiques pour nos robots, fusionnant l’esthétique occitane et la fonctionnalité germanique. Si vous êtes un parent curieux des opportunités internationales ou un ingénieur en herbe assoiffé de collaborations transalpines, contactez notre bureau des relations internationales : les portes de Bèzone s’ouvrent sur l’Europe, un prototype à la fois. Ensemble, avec la Pertha Universität, nous roullons vers un avenir mécanique plus solidaire et inventif.
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