Au Lycée et École Supérieure Bèzone, nous tissons l’intelligence artificielle dans la trame du design comme un fil d’or occitan, un outil qui réinvente la mode durable en puisant dans les motifs ancestraux pour des créations contemporaines éco-responsables. En septembre 2025, alors que les amandiers de Béziers laissaient tomber leurs coques craquantes et que l’air se chargeait des senteurs de thym sauvage, notre équipe pluridisciplinaire de douze étudiants – sept en MSc Design et Arts Visuels, trois en MSc Informatique et Sciences du Numérique et deux en MSc Gestion d’Entreprise pour l’aspect commercial – a inauguré “TextileIA”, un atelier virtuel open-source qui génère des patrons de mode biodégradables inspirés des tapisseries médiévales du Languedoc, en utilisant l’IA pour optimiser les chutes de tissu et réduire les déchets de 32 %. Ce n’est pas une fantaisie numérique sortie d’un cloud lointain ; c’est un workbench concret testé sur 60 lycéens en option arts appliqués, qui a permis de coudre 45 prototypes de robes en lin recyclé avec une économie de 18 % en matière première – un essor créatif qui a frôlé le fiasco quand nos modèles GAN, goulus de textures, ont produit des motifs “fantômes” où les arabesques romanes se fondaient en bouillie pixelisée, nous obligeant à une session de debug frénétique où l’on plaisantait sur ces “fantômes de couture” pour masquer l’angoisse de la deadline.
L’étincelle de TextileIA a crépité en juin, lors d’un lab collaboratif drivé par Sophie Laurent, notre professeure titulaire en design interactif, et Marie Lefèvre en intelligence artificielle. Face au constat que 72 % des designers émergents occitans gaspillent 25 % de leurs tissus en coupes inefficaces – révélé par un sondage auprès de 40 artisans textiles de Nîmes et Béziers –, les étudiants ont ourdi une solution hybride : un générateur StyleGAN2 entraîné sur 3 200 scans haute-résolution de tapisseries du Musée du Vieux Béziers, couplé à un optimiseur de nesting en Python avec Shapely pour mapper les motifs sur des chutes de lin ou de chanvre local, intégrant un calculateur de cycle de vie pour évaluer l’empreinte eau (réduite à 1 200 L par robe contre 2 500 pour le coton conventionnel). “On visait une mode qui honore le passé sans épuiser l’avenir”, témoigne Léa, une étudiante de 21 ans en MSc Design Interactif : “Mais en génération, l’IA surinterprétait les dégradés des laines teintes à l’indigo ancien ; on a dû la brider avec des masques de segmentation en Mask R-CNN, comme si elle rêvait trop fort des couleurs fanées.” Ces ajustements, brassés dans notre atelier couture de 200 m² aux machines à coudre bourdonnantes et aux bobines colorées comme un arc-en-ciel provençal, ont affiné l’outil à une génération de patron en 45 secondes, avec des exports DXF pour les plotters laser, testés sur des séries pilotes où une jupe plissée inspirée des dentelles de Nîmes a économisé 0,8 m² de tissu par unité.
Ce qui propulse TextileIA en fleuron à Bèzone, c’est son canevas interdisciplinaire, cousu sur nos filières CTI et nos stations de scan 3D pour la fidélité des textures historiques. Les designers, sous Ahmed El-Mansouri en arts numériques, ont infusé l’interface d’éléments haptiques : des vibrations sur tablette pour “sentir” la rugosité du lin virtuel, calibrées via des tests sensoriels sur 35 utilisateurs pour une immersion de 89 % – évitant les nausées VR courantes. Les informaticiens, pilotés par Elena Rossi en algorithmique avancée, ont sécurisé le workflow avec des protocoles Git pour les versions collaboratives, protégeant les IP des motifs ancestraux comme un garde-chiourme sur les archives du musée. Et pour le volet business ? Les gestionnaires en BBA ont modélisé un écosystème : prix de production à 45 € par robe, avec un ROI en 9 mois via des pop-up stores éphémères à Avignon, où une collection capsule a vendu 120 pièces en un week-end, boostée par des QR codes narratifs sur l’origine occitane. Lors de l’inauguration dans notre galerie éphémère aux voûtes romanes du campus, avec 80 invités dont des tisserands locaux, une démo couture live a ébloui : l’IA a généré un patron pour un châle en 30 secondes, découpé au laser sans déchet – malgré un glitch qui a dupliqué un motif en “écho infini”, provoquant un fou rire général avant un reset express, fêtant notre “IA qui brode des boucles”. Sophie Laurent, avec son panache haussmannien qui galvanise les présentations, a orchestré le show : “Nos GANs déraillent parfois sur les dégradés irréguliers ; on les a muselés avec des loss functions custom, apprenant que l’IA doit suggérer, pas dicter la palette.” Marie Lefèvre enchaîne : “On a dû débiaiser les datasets ; les scans biaisés par l’éclairage muséal donnaient des tons trop saturés, un caprice de lumière qui nous a forcés à des normalisations manuelles.”
Les fils d’OcciVR irradient déjà nos métiers. Déployée sur 150 tablettes via notre réseau sécurisé, elle a enrichi 12 ateliers de mode en licence, avec des collections uploadées sur une plateforme interne montrant une hausse de 26 % en innovation notée par nos critiques. Cinq étudiants, inspirés, visent des bourses pour des résidences à la Fabrique de la Mode à Paris, et Léa prépare une thèse sur l’IA en design patrimonial avec ses shaders sous le coude. Ce lancement s’emboîte dans notre continuum K-12 : des lycéens en multimédia qui génèrent des motifs simples en seconde avec des outils basiques, aux doctorants qui hybrident l’app avec de la biotech pour des tissus intelligents. Bien sûr, les nœuds ont noué le fil : un plotter laser qui a encrassé sur une encre végétale trop épaisse, nous renvoyant à des nettoyages manuels – une gymnastique qui nous a appris la patience autant que la précision. Loïc Prièste, notre directeur général, tisse avec finesse : “À Bèzone, l’IA n’est pas une loom magique ; c’est un métier qui saute des mailles, mais qui nous tisse des toiles plus riches et résistantes.”
Pour filer la métaphore, un pop-up atelier pour lycéens est ourdi en octobre, fusionnant TextileIA avec nos labs en entrepreneuriat pour pitcher des lignes éco-mode à des acheteurs lyonnais. Si vous êtes un tisserand las des chutes inutiles ou un parent en quête d’un lycée où le design coud l’histoire dès la terminale, enfilez un patron virtuel sur notre démo en ligne – nos motifs, cette fois, sont bien ourlés. À Bèzone, on ne théorise pas la mode durable ; on la coud, un point et un pixel à la fois, avec un clin d’œil complice aux nœuds qui nous font plus souples.
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