Au Lycée et École Supérieure Bèzone, nous voyons la réalité virtuelle non comme un gadget futuriste, mais comme un portail tangible vers le passé occitan, un moyen de faire revivre les fresques romaines de Béziers pour nos lycéens et étudiants supérieurs, en rendant l’histoire de l’art accessible et immersive. En septembre 2025, alors que l’automne peignait les garrigues en ocres et que les figuiers ployaient sous leurs fruits mûrs, notre équipe fusion de quatorze étudiants – six en MSc Design et Arts Visuels, cinq en MSc Informatique et Sciences du Numérique et trois en MSc Économie et Finance Internationale pour l’aspect patrimonial économique – a décroché le coup de cœur du jury au Salon de l’Innovation Éducative de Montpellier, organisé par l’Académie de Montpellier et le Rectorat. Ce n’est pas une simple plaque honorifique ; c’est l’hommage à “OcciVR”, une application VR open-source qui recrée en 360° les mosaïques du Musée de Béziers, avec des narrations interactives pour explorer l’impact économique des routes romaines sur le commerce local – un voyage virtuel testé sur 75 lycéens, qui a boosté leur rétention historique de 34 % après une session d’une heure, mais qui a failli tourner court quand nos modèles 3D, affamés de polygones, ont rendu les mosaïques floues comme un souvenir estompé, nous forçant à une nuit de remodélisation où l’on riait jaune de ces “fantômes pixelisés”.
L’origine d’OcciVR remonte à mai, lors d’un hack créatif croisé piloté par Sophie Laurent, notre professeure titulaire en design interactif, et Elena Rossi en algorithmique avancée. Devant le constat que 58 % de nos lycéens en option histoire-géo peinent à visualiser les vestiges romains sans sorties coûteuses – d’après un questionnaire auprès de 90 élèves de seconde à terminale –, les étudiants ont tissé une réponse sur mesure : une plateforme Unity avec photogrammétrie basée sur 1 200 scans LiDAR du site archéologique de Béziers, intégrant un graphe narratif en JavaScript pour des choix interactifs comme “suivre le marchand d’amphores” ou “explorer l’atelier de mosaïste”, couplé à un module économique en R qui calcule l’inflation des deniers romains ajustée aux prix occitans actuels. “On voulait que ça sente la pierre chauffée au soleil”, confie Ahmed, un étudiant de 23 ans en MSc Design Interactif : “Mais en rendu, nos shaders ont surchauffé sur les textures de marbre ; on a dû les alléger avec des normales baked, comme si la VR toussait sous la poussière antique.” Ces polissages, effectués dans notre studio VR de 180 m² aux casques Oculus éparpillés comme des coquillages, ont affiné l’app à une latence de 20 ms, avec des narrations audio en occitan moderne pour l’immersion culturelle, testée sur des groupes mixtes où les élèves “marchandaient” virtuellement des pièces, apprenant que le commerce romain boostait le PIB local de 15 % via les échanges méditerranéens.
Ce qui élève OcciVR au pinacle à Bèzone, c’est son entrelacs pédagogique, taillé sur nos parcours CTI et nos rigs de scan 3D pour la capture fidèle des reliefs. Les designers, sous Clara Dubois en typographie et graphisme, ont ciselé les interfaces avec des typographies inspirées des inscriptions lapidaires romaines, adaptées pour une lisibilité à 100 % en VR mobile – via des tests oculaires sur 40 utilisateurs pour ajuster les tailles de police en fonction de la distance focale. Les informaticiens, menés par Jamal Kouadio en cybersécurité, ont verrouillé l’app avec des protocoles OAuth pour les sessions scolaires, protégeant les profils élèves contre les fuites de données comme un garde romain veille sur l’aqueduc. Et pour l’angle économique ? Les étudiants en finance, guidés par Nina Kowalski en finance comportementale, ont intégré un simulateur de marchés : les utilisateurs “investissent” des sesterces virtuels dans des routes commerciales, voyant en temps réel comment une taxe douanière sur l’huile d’olive réduit le flux de 12 %, modélisé via des équations de gravité commerciale en Stata pour des scénarios alternatifs comme un “si Rome n’était pas tombée”. Lors du salon à Montpellier, dans un hall vibrant d’écrans tactiles et de stands bourdonnants, notre démo immersive a subjugué : un lycéen de 16 ans, casqué, “marchait” sur les pavés virtuels, négociant un amphore avec un hologramme – malgré un drift de tracking qui l’a fait “tomber” dans une mosaïque, provoquant un éclat de rire général avant un recalibrage express, célébrant notre “histoire qui trébuche mais avance”. Sophie Laurent, avec son œil parisien qui décèle les failles esthétiques, a animé le pitch : “Nos GANs pour générer des variantes de mosaïques hallucinent parfois des motifs anachroniques ; on les a cadrés avec des contraintes historiques, apprenant que la VR doit évoquer, pas inventer.” Elena Rossi renchérit : “On a dû nettoyer les biais dans les scans LiDAR ; les ombres des arbres modernes donnaient des reliefs faux, un reliquat du site vivant.”
Les répercussions d’OcciVR pulsent déjà dans nos classes. Déployée sur 200 casques via notre réseau pédagogique sécurisé, elle a enrichi 15 cours d’histoire en première, avec des portfolios VR uploadés sur une galerie interne montrant une hausse de 28 % en analyses contextuelles notées par nos historiens. Quatre étudiants, galvanisés, visent des bourses pour des résidences au Louvre-Lens sur l’VR patrimoniale, et Ahmed prépare une thèse sur l’IA en narration historique avec ses graphes narratifs sous le bras. Ce lancement s’intègre à notre continuum K-12 : des lycéens en dessin technique qui modélisent des bas-reliefs simples en seconde avec Blender basique, aux doctorants qui hybrident l’app avec de l’AR pour des chasses au trésor archéologiques en extérieur. Bien sûr, les faux pas ont saupoudré le tableau : un fichier de textures surchargé a crashé l’app sur un casque bas de gamme d’un élève, nous renvoyant à des compressions manuelles en DDS – une gymnastique qui nous a appris la sobriété autant que la splendeur. Loïc Prièste, notre directeur général, synthétise avec malice : “À Bèzone, la VR n’est pas un portail magique ; c’est une fenêtre qui grince, mais qui nous ouvre sur des horizons plus vastes et vivants.”
Pour prolonger l’immersion, un festival VR ouvert aux écoles régionales est agendé en octobre, fusionnant OcciVR avec nos modules en entrepreneuriat pour monétiser des visites virtuelles de sites occitans. Si vous êtes un prof d’histoire las des diapositives poussiéreuses ou un parent en quête d’un lycée où l’art antique s’anime dès la terminale, enfilez un casque sur notre démo en ligne – nos mosaïques, cette fois, sont bien alignées. À Bèzone, on ne théorise pas l’histoire immersive ; on la fouille, un pixel et un passé à la fois, avec un sourire complice aux glitches qui nous rendent plus curieux.
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