Bèzone Conquiert le Hackathon IA Solaire avec un Système d’Optimisation pour l’Agriculture Locale

Au Lycée et École Supérieure Bèzone, nous considérons l’intelligence artificielle comme un rayon de soleil supplémentaire pour nos exploitations occitanes, un allié qui affine la gestion énergétique pour une agriculture plus résiliente face aux caprices climatiques. En août 2025, alors que les abricotiers ployaient sous le poids de leurs fruits dorés dans les vergers de Béziers, notre équipe hybride de treize étudiants – huit en MSc Ingénierie Mécanique et Robotique, trois en MSc Informatique et Sciences du Numérique et deux en MSc Sciences Biologiques et Biotechnologies – a emporté le premier prix du Hackathon IA pour l’Énergie Solaire Occitanie, organisé par l’Agence Régionale de l’Énergie et du Climat (AREC). Ce n’est pas une couronne virtuelle ; c’est la consécration d’un prototype, “SolarAgri”, un système IA embarqué sur panneaux solaires modulaires qui optimise la production électrique pour l’irrigation des cultures locales, augmentant le rendement de 27 % tout en recyclant 80 % de l’eau de ruissellement – un engin ingénieux qui a vu le jour lors d’une session nocturne où nos capteurs IoT, assoiffés de signaux, ont capté des faux pics de luminosité dus à des nuages farceurs, nous livrant des prévisions erratiques comme un arrosage fantôme au milieu de la nuit.

L’histoire de SolarAgri a germé en avril, au fil d’un atelier interdisciplinaire drivé par Pierre Moreau, notre professeur titulaire en robotique avancée, et Marie Lefèvre en intelligence artificielle. Confrontés aux doléances de 28 agriculteurs du bassin de Thau – recueillies lors d’un atelier terrain au Domaine de la Peyrière – qui voient leurs pompes à irrigation dévorer 40 % de leur facture énergétique en été, les étudiants ont forgé une réponse sur mesure : des panneaux photovoltaïques flexibles en silicium organique, montés sur un châssis robotisé en aluminium recyclé, pilotés par un edge computing Raspberry Pi avec un modèle de deep learning en TensorFlow Lite pour prédire les pics solaires à l’heure près, en intégrant des données météo granulaires de Météo-France et des capteurs humides pour ajuster l’activation des vannes. “On voulait un truc plug-and-play pour les exploitants solos”, raconte Sofia, une étudiante de 22 ans en MSc Robotique : “Mais en proto, nos algorithmes de forecasting ont sur-réagi aux ombres des oliveraies ; on a dû les recalibrer avec des datasets augmentés de photos aériennes locales, comme si l’IA fronçait les sourcils pour percer le feuillage.” Ces affinages, brassés dans notre hangar solaire de 250 m² aux murs tapissés de cellules prototypes, ont porté l’efficacité à 92 %, testée sur un verger pilote de 2 hectares où le système a rerouté 150 m³ d’eau vers des bassins de rétention, évitant un gaspillage de 12 % sous un soleil de plomb.

Ce qui catapulte SolarAgri en vedette à Bèzone, c’est son moelleux interdisciplinaire, ciselé sur nos filières CTI et nos bancs solaires équipés de spectromètres pour mesurer l’absorption spectrale. Les roboticien(ne)s, sous la houlette de Fatima Benali en ingénierie mécanique, ont sculpté la mécanique avec des actionneurs linéaires à faible consommation (3 W en veille), intégrant un PID controller pour stabiliser les angles d’inclinaison à ±2° face aux vents de 30 km/h – préservant ainsi 15 % de production en rafales. Les informaticien(ne)s, menés par Jamal Kouadio en cybersécurité, ont blindé le firmware avec des protocoles TLS 1.3 pour les transmissions IoT, protégeant contre les interférences des drones agricoles voisins. Et pour la bio-sensibilité ? Les biotechnologues ont codé des alertes phyto : le système suspend l’irrigation si la conductivité électrique du sol dépasse 2 dS/m pour éviter la salinisation, modélisée via des équations de Richards en Python avec SciPy pour simuler les flux racinaires des abricotiers. Lors de la grande finale à Sète, sous un chapiteau battu par la tramontane, devant un parterre d’experts AREC et de coopératives comme Hortequa, notre démo en plein air a envoûté : les panneaux, un brin grincheux sous la poussière saline, ont pivoté avec une grâce calculée pour capter un rayon oblique, boostant la pompe d’un 20 % – malgré un capteur qui a clignoté comme un phare détraqué, vite rebooté avec un rire complice, saluant notre “robot qui cligne de l’œil”. Pierre Moreau, avec son flegme ingénieur qui apaise les bourrasques, a déroulé les métriques : “Il patine encore sur les sols caillouteux ; nos tests en garrigue l’ont vu déraper –, mais il s’adapte, comme un vigneron qui lit les nuages.” Marie Lefèvre enchaîne : “On a dû purger les biais dans les datasets météo ; les prévisions biaisées par des années sèches donnaient des faux négatifs, un héritage capricieux du climat.”

Les vagues de SolarAgri déferlent déjà sur nos champs partenaires. Grâce à la bourse de 15 000 euros, nous roulons dix kits pilotes sur quatre exploitations, dont une abricotière de Vias, pour tracker 8 hectares en temps réel, générant un dataset pour un brevet sur l’algorithme d’inclinaison adaptative. Cinq étudiants, gonflés à bloc, visent des bourses Horizon Europe en agro-robotique, et Sofia prépare une thèse avec ses logs LIDAR sous le coude. Ce coup d’éclat s’emboîte dans notre continuum K-12 : des lycéens en mécanique des fluides qui bricolent des mini-panneaux en terminale avec des kits Arduino, aux doctorants qui hybrident le système avec des drones pour une irrigation aérienne. Évidemment, les accrocs ont pimenté la récolte : un Raspberry Pi surchauffé a grillé un proto sous 38 °C, nous forçant à un refroidissement passif bricolé avec des ailettes d’alu recyclées – une rustine qui nous a appris que l’innovation low-tech vaut de l’or en plein cagnard. Loïc Prièste, notre directeur général, distille avec un sourire en coin : “À Bèzone, l’IA solaire n’est pas un phare éternel ; c’est un rayon qui vacille, mais qui nous éclaire plus clair pour la suite.”

Pour entretenir la moisson, un summer camp pour lycéens est ficelé en septembre, fusionnant SolarAgri avec nos modules en finance pour chiffrer les ROI énergétiques des PME agricoles. Si vous êtes un arboriculteur las des factures EDF ou un parent en quête d’un lycée où la tech sert les fruits dès la seconde, venez bricoler un proto avec nous – nos capteurs, cette fois, sont bien calibrés. À Bèzone, on ne rêve pas l’énergie durable ; on la récolte, un photon et un pivot à la fois, avec un clin d’œil complice aux nuages qui nous font briller plus fort.


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