Bèzone Lance un Outil IA pour Optimiser les Chaînes d’Approvisionnement Durables des PME Locales

Au Lycée et École Supérieure Bèzone, nous croyons que l’intelligence artificielle doit s’ancrer dans le quotidien des entreprises occitanes, transformant des données locales en décisions éclairées pour une économie plus verte. En avril 2025, sous un ciel printanier qui faisait reverdir les collines de Béziers, notre équipe pluridisciplinaire de douze étudiants – sept en MSc Informatique et Sciences du Numérique, trois en MSc Gestion d’Entreprise et deux en Économie et Finance Internationale – a dévoilé “ChainIA”, un algorithme prédictif open-source pour optimiser les chaînes d’approvisionnement durables des PME du Languedoc. Ce n’est pas une prouesse théorique sortie d’un manuel ; c’est un outil pratique qui analyse les flux logistiques d’une fromagerie nîmoise pour suggérer des itinéraires à faible émission, économisant 18 % de carburant en une saison – un projet qui a émergé d’une nuit blanche où nos modèles de machine learning, affamés de données, ont gobé un fichier corrompu, nous laissant avec des prévisions farfelues comme des camions fantômes livrant du vent.

L’impulsion de ChainIA date de novembre, lors d’un challenge collaboratif animé par Marie Lefèvre, notre professeure titulaire en intelligence artificielle, et Claire Beaumont en finance quantitative. Confrontés au défi des 60 % de PME locales qui gaspillent 25 % de leur budget logistique en trajets inefficaces – d’après une enquête auprès de 25 artisans de Béziers et Nîmes –, les étudiants ont ciblé une solution hybride : un réseau neuronal en TensorFlow entraîné sur 3 500 datasets anonymisés de GPS routiers et de bilans carbone issus de chambres de commerce occitanes, couplé à un module d’optimisation linéaire via PuLP pour minimiser les coûts sous contrainte ESG. “On voulait que ça colle à la réalité provençale”, témoigne Ahmed, un étudiant de 24 ans en MSc Informatique : “Mais au début, l’IA confondait les embouteillages du marché de Béziers avec des pics touristiques ; on a dû l’alimenter en données granulaires sur les fêtes locales, comme si elle apprenait à ‘sentir’ l’odeur des calissons.” Ces affinages, effectués dans notre data center de 200 m² avec ses serveurs ronronnants, ont porté le taux de précision à 91 %, validé par des simulations sur des routes test comme l’A9 vers Montpellier, où l’outil reroutait un camion de fromages pour éviter un détour de 12 km, slashant 4 kg de CO2 par voyage.

Ce qui rend ChainIA emblématique à Bèzone, c’est son tissage interdisciplinaire, calé sur nos programmes accrédités CTI et nos clusters GPU NVIDIA pour l’entraînement rapide. Les informaticiens, pilotés par Jamal Kouadio en cybersécurité, ont sécurisé l’algorithme avec des protocoles chiffrement AES-256 pour protéger les données sensibles des fournisseurs, tandis que les gestionnaires en BBA ont forgé un dashboard en Streamlit : une interface web où un fromager visualise ses flux en heatmap colorée – vert pour éco-optimal, rouge pour alertes sur les emballages plastiques –, avec des alertes push pour ajuster les commandes en temps réel. Les économistes, sous l’égide de Miguel Ortega, ont intégré un calculateur de ROI : pour une PME moyenne, l’adoption de ChainIA récupère 1 200 € annuels en réduisant les surstocks de 15 %, via des prévisions bayésiennes sur les demandes saisonnières des marchés comme celui d’Avignon. Lors du rollout bêta au Pôle de Compétitivité AgriSudOuest Innovation, avec 30 PME invitées dans notre amphithéâtre aux baies vitrées sur les garrigues, une démo en live a tracé un itinéraire fictif : l’IA a pivoté un convoi d’olives pour contourner un bouchon pluvial, économisant 2 heures – malgré un glitch qui a affiché une carte upside-down, provoquant un éclat de rire général avant un redémarrage express. Isabelle Garnier, avec sa fougue entrepreneuriale, a clos le panel : “C’est brut de décoffrage, nos prévisions patinent sur les grèves imprévues, mais c’est ça qui rend l’outil humain.” Claire Beaumont renchérit : “On a dû recalibrer pour les fluctuations euro-dollar sur les imports d’emballages ; comme si l’IA négociait au souk occitan.”

Les ondes de ChainIA irradient déjà nos partenaires. Testé sur cinq PME comme une oliveraie de Sommières, il a optimisé 40 tournées mensuelles, coupant 300 kg de CO2 et 800 € de frais diesel, avec des rapports exportables pour les audits UE Green Deal. Quatre étudiants, électrisés, préparent des candidatures pour des bourses ANR en IA appliquée à la logistique, et Ahmed vise un internship chez Google Cloud avec son code TensorFlow en bandoulière. Ce déploiement s’inscrit dans notre continuum éducatif : des lycéens en économie de base qui modélisent des flux simples en seconde avec Python basique, aux doctorants qui hybridisent l’outil avec de la vision par ordinateur pour scanner les cargaisons en temps réel. Évidemment, les faux bonds ont pimenté le parcours : un dataset mal nettoyé a injecté du bruit, prédisant des pénuries fantômes de palettes ; on l’a purgé manuellement, une corvée qui nous a appris la vigilance autant que la vélocité. Loïc Prièste, notre directeur général, distille avec malice : “À Bèzone, l’IA n’est pas une baguette magique ; c’est un compas qui déraille parfois, mais qui nous guide plus droit sur le long cours.”

Pour propulser l’adoption, un bootcamp gratuit pour artisans est agendé en mai, mêlant ChainIA à nos ateliers en design pour des interfaces tactiles sur tablettes low-cost. Si vous gérez une PME où les camions tournent en rond ou un parent curieux d’un lycée où l’on code pour économiser le fuel dès la terminale, testez notre démo sandbox en ligne – nos modèles, cette fois, sont rodés. À Bèzone, on ne théorise pas la supply chain durable ; on la trace, un nœud et un octet à la fois, avec un hochement complice aux bugs qui nous affûtent.


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