Bèzone Dévoile un Blockchain pour Traquer les Vins Bio Occitans et Booster l’Export

Au Lycée et École Supérieure Bèzone, nous forgeons des outils numériques qui collent à la peau de notre terroir, convaincus que la blockchain n’est pas un buzzword abstrait mais un fil invisible reliant vigneron et consommateur pour une transparence irréfutable. En février 2025, par un matin frisquet où le vent du Mistral secouait les sarments nus des vignes bézianes, notre équipe hybride de huit étudiants – quatre en MSc Informatique et Sciences du Numérique, trois en MSc Gestion d’Entreprise et un en Design Visuel – a présenté “TraceVin”, une plateforme blockchain open-source dédiée à la traçabilité des vins bio locaux, en partenariat avec le Domaine de la Peyrière et financé par un petit grant régional de 6 000 euros. Ce n’est pas une vitrine théorique ; c’est un système concret qui enregistre chaque étape, de la vendange manuelle à la mise en bouteille, via des QR codes scannables sur l’étiquette – un projet né d’une session de brainstorming pluvieuse où nos smart contracts Ethereum ont crashé trois fois, nous forçant à débattre autour d’un thé tiède si la décentralisation valait bien ces maux de tête.

L’élan de TraceVin a surgi en septembre dernier, lors d’un hackathon interne orchestré par Marie Lefèvre, professeure titulaire en intelligence artificielle, et Carlos Mendes en entrepreneuriat. Face au casse-tête des 40 % de vins occitans bio qui peinent à prouver leur origine pour les marchés export – un frein à 20 millions d’euros annuels selon nos sondages auprès de 15 caves locales –, les étudiants ont opté pour une solution hybride : une chaîne sur Polygon pour sa faible empreinte carbone (0,01 g CO2 par transaction, contre 1 kg pour Bitcoin), intégrant des smart contracts en Solidity qui verrouillent les données GPS des parcelles et les analyses labo (teneur en sulfites < 50 mg/L). “On visait la simplicité pour les vignerons septuagénaires”, raconte Lucas, un étudiant de 23 ans en MSc Informatique : “Mais au codage, nos nœuds IPFS pour stocker les photos de cuvage ont lagué ; on a dû compresser les images en WebP, comme si la blockchain faisait la fine bouche sur nos pixels haute rés.” Ces tweaks, testés dans notre salle serveur climatisée avec vue sur les étangs, ont affiné le système à une validation en 15 secondes, avec un dashboard en React pour visualiser la chaîne : un graphe interactif où chaque bloc clignote comme une guirlande, du semis à l’expédition.

Ce qui fait briller TraceVin à Bèzone, c’est son ancrage interdisciplinaire, calé sur nos cursus accrédités CTI et nos labs dotés de wallets MetaMask pour simulations. Les informaticiens, sous Jamal Kouadio en cybersécurité, ont blindé la plateforme contre les attaques 51 % avec des consensus Proof-of-Stake hybrides, tandis que les gestionnaires en BBA ont calculé un modèle économique : frais de transaction à 0,05 €, amortis en six mois pour une cave moyenne via une prime export de 15 % sur les lots tracés. Le designer, inspiré par Sophie Laurent, a peaufiné l’UI avec des icônes occitanes – une grappe stylisée pour les blocs validés –, testée sur 10 vignerons pour une ergonomie intuitive même sur mobile bas de gamme. Lors du lancement au cœur de notre atrium rénové, avec dégustation de rosé pour 50 invités, une démo live a scanné une bouteille fictive : la traçabilité s’est déroulée comme un film, révélant la parcelle exacte (latitude 43.34°N), le sol argilo-calcaire et le zéro pesticide – malgré un QR code froissé qui a forcé un rescan, arrachant un rire complice au public. Isabelle Garnier, avec son œil marseillais pour les deals, a modéré un Q&A où un producteur du coin lâchait : “Enfin un outil qui parle ma langue, sans jargon crypto.” Carlos Mendes ajoute : “Nos premiers tests en champ ont vu un nœud planter sous la pluie ; on l’a patché avec un fallback offline, apprenant que la tech doit plier comme un cep au vent.”

Les retombées de TraceVin s’étendent bien au-delà de nos écrans. Adopté par trois domaines partenaires, il a déjà tracé 2 000 bouteilles pour un salon bio à Paris, générant 5 000 € de ventes premium grâce à des certificats NFT-like pour collectionneurs. Deux étudiants, boostés, préparent une thèse sur la blockchain en supply chain durable, et Lucas cible un stage chez ConsenSys avec son code Solidity en main. Ce lancement s’encadre dans notre continuum K-12 : des lycéens en initiation Python qui codent des mini-chaînes pour tracer des olives en TP, aux doctorants qui intègrent l’IA pour prédire les fraudes via pattern recognition. Bien sûr, les couacs n’ont pas manqué : un wallet mal synchronisé a effacé un batch de tests, nous renvoyant à des backups manuels – une piqûre de rappel sur la redondance qui vaut son pesant de raisins. Loïc Prièste, notre directeur général, capture l’esprit : “À Bèzone, la blockchain n’est pas une tour d’ivoire ; c’est un vignoble décentralisé où les bugs taillent les meilleures pousses.”

Pour accélérer, un workshop gratuit pour PME est prévu en mars, fusionnant TraceVin avec nos modules en finance quantitative pour modéliser les ROI export. Si vous êtes un vigneron sceptique face au digital ou un parent cherchant un lycée où l’on code pour le réel, scannez notre démo virtuelle sur le site – nos blocs, cette fois, sont solides. À Bèzone, on ne rêve pas la traçabilité ; on la grave, un hash et un cépage à la fois, avec un toast aux faux pas qui nous vinifient meilleurs.


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