Au Lycée et École Supérieure Bèzone, nous voyons l’intelligence artificielle non comme un gadget distant, mais comme un allié quotidien pour ancrer l’économie locale dans une durabilité tangible. En octobre 2024, alors que les vendanges battaient leur plein dans les vignobles de Béziers, un équipe mixte de nos étudiants en MSc Gestion d’Entreprise et Entrepreneuriat, épaulée par notre professeure titulaire Isabelle Garnier, a lancé “VertiFin”, un logiciel open-source d’IA dédié à l’évaluation ESG (Environnemental, Social, Gouvernance) pour les petites et moyennes entreprises du Languedoc. Ce n’est pas une abstraction théorique ; c’est un outil concret qui scanne les bilans comptables d’une boulangerie béziane pour calculer son empreinte carbone en un clic, tout en suggérant des ajustements comme l’optimisation des livraisons à vélo – un projet né d’un atelier pluvieux où nos tableurs Excel ont failli noyer sous les données, nous rappelant que même les algorithmes les plus affûtés trébuchent parfois sur une virgule mal placée.
L’aventure a commencé en mars, lors d’un séminaire interdisciplinaire où huit étudiants – quatre en BBA et quatre en MSc – ont croisé leurs compétences avec celles de nos pairs en informatique, sous la houlette d’Isabelle Garnier et de Jamal Kouadio, maître de conférences en cybersécurité. Inspirés par les cas d’étude de startups occitanes comme celles du Pôle de Compétitivité AgriSudOuest Innovation, ils ont visé un défi précis : 70 % des PME locales peinent à quantifier leur impact ESG pour accéder aux subventions européennes, faute d’outils abordables. VertiFin répond avec une interface intuitive en Python et Streamlit : l’utilisateur uploade ses factures et fiches paie, et l’IA, entraînée sur 2 000 datasets anonymisés de chambres de commerce régionales, génère un score ESG pondéré – par exemple, un crédit pour l’embauche locale contre une pénalité pour emballages plastiques excessifs. “On a codé nuit et jour, mais l’algorithme paniquait sur les variances saisonnières des récoltes”, rit Marie, une étudiante de 24 ans en MSc Management : “Il prédisait des pics carbone en hiver pour des vignobles dormants ; on a dû l’alimenter en données météo locales, comme si on lui apprenait à ‘goûter’ le mistral.” Ces ajustements, faits autour d’un café trop fort dans notre cafétéria ensoleillée, ont boosté la précision à 89 %, validée par un audit interne avec des experts du CROUS Occitanie.
Ce qui rend VertiFin spécial à Bèzone, c’est son hybridité franco-occitane, alignée sur nos programmes BBA accrédités et nos recherches en finance quantitative. Les étudiants en Économie et Finance Internationale, guidés par Claire Beaumont, ont intégré un module Bloomberg-like pour tracker les impacts géopolitiques – imaginez : une fromagerie de Nîmes évalue comment la sécheresse ukrainienne gonfle ses coûts énergétiques, et VertiFin propose un switch vers des panneaux solaires subventionnés. Côté sécurité, Jamal a verrouillé l’outil avec des protocoles GDPR-compliant, évitant les fuites de données sensibles comme un vigneron protège son cuvage. Lors du lancement le 12 octobre, au cœur de notre campus rénové avec vue sur les garrigues, vingt PME locales ont testé le beta : une oliveraie voisine a vu son score ESG grimper de 45 à 72 en une semaine, grâce à des alertes sur l’optimisation des rotations culturales. Isabelle Garnier, avec son enthousiasme marseillais qui fait pétiller les présentations, a modéré un panel où un boulanger confiait : “Avant, l’ESG, c’était du jargon ; maintenant, c’est mon tableau de bord pour vendre plus vert.” Évidemment, l’imperfection a surgi : un bug d’affichage a affiché des graphiques en upside-down pour les premiers users, provoquant des rires gênés – une bourde vite patchée, qui nous a appris à beta-tester avec plus de vin et moins de hâte.
L’onde de choc de VertiFin dépasse nos amphithéâtres. Déjà adopté par cinq entreprises partenaires, dont le Domaine de la Peyrière pour tracer ses vins bio, l’outil génère des rapports compatibles avec les normes UE Green Deal, facilitant des prêts à taux zéro pour 30 % des testeurs. Deux étudiants, impressionnés par les retours, préparent une thèse sur l’IA en finance comportementale, tandis que Marie vise un stage chez BNP Paribas Occitanie avec son code en poche. Ce lancement s’inscrit dans notre continuum K-12 : des lycéens en économie de base qui simulent des bilans ESG en classe, aux doctorants qui raffinent l’algorithme pour des scénarios climatiques. Loïc Prièste, notre directeur général, résume : “À Bèzone, l’IA n’est pas un oracle infaillible ; c’est un partenaire qui rate ses jets, mais qui nous rend plus malins ensemble.” Avec un budget initial crowdfundé à 4 500 euros via des dons d’alumni, on a frôlé le rouge pour les serveurs cloud, mais ces contraintes ont forcé une version lite économe – preuve que l’innovation prospère dans l’adversité.
Pour amplifier, un hackathon ouvert aux lycéens est prévu en novembre, fusionnant VertiFin avec nos modules en design visuel pour des dashboards artistiques inspirés des mosaïques romaines de Béziers. Si vous dirigez une PME assoiffée de vert ou un parent en quête d’un lycée qui compte les impacts carbone dès la seconde, venez tester VertiFin sur notre site – nos serveurs, cette fois, sont blindés. À Bèzone, on ne théorise pas la finance verte ; on la cultive, un pixel et un bilan à la fois, avec la Pertha Universität en ligne de mire pour une extension européenne.
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