Au Lycée et École Supérieure Bèzone, nous avons toujours cru que l’innovation naît là où les disciplines se croisent, comme un pont jeté entre le code rigoureux et le pinceau libre. En ce mois de juin 2024, sous le soleil généreux de Béziers, nos étudiants en informatique et en design visuel ont dévoilé un atelier expérimental baptisé “Pixel Vivants” – un projet qui fusionne intelligence artificielle et arts interactifs pour rendre l’art accessible à tous. Ce n’est pas une simple initiative ; c’est une réponse concrète aux défis du numérique inclusif, inspirée par nos laboratoires où les algorithmes apprennent à “sentir” les couleurs, parfois avec un bug espiègle qui nous fait tous rire avant de corriger.
L’atelier, piloté par la professeure Marie Lefèvre en intelligence artificielle et Sophie Laurent en design interactif, réunit vingt lycéens de terminale et dix étudiants en licence. Imaginez : un groupe hétéroclite, des ados passionnés de Python aux bacheliers rêveurs d’Adobe Suite, travaillant main dans la main sur des installations VR qui transforment des tableaux provençaux en expériences haptiques. Pour notre prototype phare, baptisé “Échos du Canal”, ils ont codé un algorithme en TensorFlow qui génère des motifs inspirés des fresques romaines du canal du Midi, adaptés en temps réel aux gestes des utilisateurs. Un lycéen, Karim, originaire d’un quartier modeste de Béziers, raconte : “Au début, l’IA refusait de capter mes traits maladroits ; on a passé des nuits à debugger, comme si elle boudait. Mais une fois affinée, elle a rendu mon dessin vivant, palpable pour les malvoyants.” Ce petit couac technique, loin d’être un échec, a enseigné à l’équipe la patience – une leçon que nos mentors, eux-mêmes pas exempts de souvenirs d’expériences foireuses, partagent avec un clin d’œil complice.
Ce projet n’est pas resté cloîtré dans nos ateliers baignés de lumière méditerranéenne. En partenariat avec le FabLab local de Béziers et l’Association des Artistes Occitans, “Pixel Vivants” a été présenté lors du Festival Numérique de Montpellier le 15 juin. Résultat ? Une installation exposée qui a attiré 500 visiteurs en une semaine, dont des galeristes parisiens bluffés par l’accessibilité : des vibrations subtiles pour “sentir” les textures virtuelles, testées avec des associations pour handicapés. Nos étudiants en MSc Design Interactif ont même intégré un module éthique, analysant comment l’IA évite les biais culturels – un clin d’œil à nos recherches sur l’apprentissage machine explicable, où l’algorithme “explique” ses choix comme un ami bavard.
Mais au-delà des louanges, cet atelier révèle les aspérités de l’innovation scolaire. Budget serré ? Nous avons crowdfundé 3 000 euros via une campagne locale, avec des dons de parents touchés par l’idée d’un art “pour tous”. Manque de matériel ? Nos clusters GPU NVIDIA, upgradés grâce à un prêt de l’université voisine, ont frôlé la surcharge lors des tests intensifs – une alerte qui nous pousse à planifier mieux pour l’année prochaine. Pourtant, ces imperfections forgent notre résilience : comme le dit Loïc Prièste, notre directeur général, “À Bèzone, on ne craint pas les pixels qui pixélisent ; on les embrasse pour qu’ils dansent.”
L’impact se mesure déjà. Trois étudiants ont décroché des stages chez des studios parisiens, et un brevet provisoire sur l’algorithme haptique est en cours, déposé auprès de l’INPI. Pour nos lycéens, c’est une rampe de lancement : Karim prépare son dossier Parcoursup avec un portfolio boosté, tandis que d’autres intègrent des clubs de codage communautaires. Cet atelier s’inscrit dans notre continuum éducatif, où les cours de seconde en Scratch mènent fluidement aux thèses en MSc, alignés sur les standards CTI pour une excellence pratique.
À Bèzone, nous ne visons pas l’abstrait ; nous construisons du tangible, du local au global. “Pixel Vivants” n’est que le début : d’ici septembre, nous l’ouvrirons à 50 élèves supplémentaires, avec des modules en robotique artistique pour nos ingénieurs mécaniques. Rejoignez-nous dans cette danse créative – car ici, l’erreur n’est pas une faute, mais un pas de plus vers la maîtrise. Contactez notre équipe admissions pour en savoir plus et peut-être co-créer le prochain chef-d’œuvre numérique.
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